QVT : 5 modèles inspirants venus tout droit de l’étranger

Le slow management : une politique QVT made in Danemark 

Le Danemark se démarque en Europe avec la pratique répandue du slow management. Il se caractérise à la fois par une liberté du salarié quant à l’organisation de son planning et par l’abandon du système de hiérarchie verticale. 

Exit le présentéisme à l’excès pour preuve de son engagement en entreprise. On privilégie l’efficacité dans son travail et les démarches visant à la cohésion d’équipe. Un management qui permet d’améliorer la performance de l’entreprise, tout en garantissant un meilleur équilibre de vie aux salariés. 

L’épanouissement personnel dans le milieu professionnel est indispensable à la réussite collective. Et cela passe par des rapports fondés sur la bienveillance et l’éthique, qui facilite les échanges, quel que soit le degré de hiérarchie. 

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La recherche d’équilibre pro-perso : le modèle de QVT aux Pays-Bas 

Dès la petite école, les Pays-Bas intègrent le bien-être comme un facteur de développement et d’épanouissement dans le travail. Chez les salariés, on retrouve cette recherche d’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle grâce à la démocratisation du télétravail, acquis bien avant la crise de Covid-19, et à une moyenne horaire de 30 heures de travail par semaine.

L’inventivité et la souplesse sont indispensables pour parvenir à cet équilibre précieux. La clé de l’adaptabilité se trouve sans doute dans les services innovants adossés à l’entreprise. Rien de tel en effet que d’offrir à ses salariés un service de conciergerie, un service de restauration ou bien une crèche d’entreprise pour gagner un temps précieux sur sa vie personnelle en sortant du travail.

Ce sont des pratiques qui commencent à fleurir en France et qu’il est important de démocratiser à toutes les entreprises.

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La santé et la formation : au cœur des préoccupations QVT de managers en Finlande 

La Finlande porte une attention toute particulière à la santé des salariés, notamment dans le domaine de la lutte contre les accidents de travail. Les règles de sécurité au travail sont bien intégrées par les collaborateurs et leur respect est facilité par des actions concrètes portées sur l’aménagement des espaces de travail et la formation santé. 

La formation professionnelle est d’ailleurs un secteur défaillant en France, comparé aux autres pays. Alors qu’elle représente une part importante du budget annuel du gouvernement finlandais. L’objectif est de permettre à chacun de continuer à développer ses compétences personnelles afin d’être adapté aux nouvelles techniques dans son secteur et aux exigences du marché du travail. 

En matière de santé, certains pays comme la Chine vont plus loin en instituant la sieste comme un outil de lutte contre le stress au travail. Une politique particulièrement efficace pour favoriser la concentration et la créativité. Des initiatives plus classiques autour du sport en entreprise permettent également d’améliorer la santé des collaborateurs en entreprise.

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L’implication des salariés comme moteur de QVT en Allemagne

Les Allemands ont compris très tôt que la qualité de vie au travail est un véritable levier de compétitivité. Depuis 2007, ils mesurent le « Gute Arbeit » au moyen d’un indice. Et le “bon travail” est celui qui permet de se réaliser dans sa vie professionnelle, tout en conciliant un temps de qualité pour sa vie personnelle.

Le fait de sortir tard du bureau est d’ailleurs vu comme un signe de désorganisation, alors qu’il est encore valorisé dans certains secteurs d’activité en France. À l’inverse, les entreprises allemandes favorisent l’accès aux activités sportives, culturelles et artistiques.

La réussite de l’entreprise est basée sur l’implication du salarié. Une technique qui améliore les performances et permet de dégager du temps pour soi. C’est un cercle vertueux qui permet de mobiliser pleinement le potentiel des employés. La qualité de vie au travail devient alors un réel facteur d’attractivité et facilite le recrutement. 

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Le modèle américain : la responsabilisation des collaborateurs pour booster la QVT

Si les pays du Nord de l’Europe ont la cote en qualité de vie au travail, le modèle américain tire également son épingle du jeu avec des initiatives très spécifiques ! Difficilement compatibles avec le système français, ces mesures ont le mérite de sortir de l’ordinaire et de favoriser la responsabilisation des employés et le dépassement de soi.

Certaines entreprises offrent ainsi la possibilité aux employés de choisir leur leader. Chez WF Gore, le géant du Gore-Tex en Californie, tous les salariés sont considérés comme des associés et interviennent dans le processus de désignation des c-level. 

Toujours en Californie, certaines entreprises favorisent la définition des objectifs par le salarié lui-même. D’ailleurs, le système 80/20 permet aux employés qui le souhaitent de bénéficier de 20 % de leur temps de travail pour développer des projets personnels. Une technique managériale qui permet de booster les individus en perte de créativité et de productivité. À terme, c’est une façon de faire éclore de nouvelles idées pour améliorer la performance de l’entreprise ! 

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